Conférence - "L'espoir fait-il vraiment vivre ?"
Les Rencontres Philosophiques de Monaco - Ce n’est jamais l’espoir qui fait vivre : ce sont les aléas de la vie qui donnent à l’espoir ses ailes ou, au contraire, les lui coupent. On le sait bien d’ailleurs : l’espoir, on le « nourrit », on le « caresse », on le « fait naître », on le « soulève », on le « suscite » - comme si, en lui-même, il
n’était qu’immobile attente, tantôt confiante, tantôt naïve, de l’avènement d’un Bien, d’un événement favorable, gratifiant, bénéfique. D’ailleurs, une langue telle que l’espagnol, n’a qu’un seul verbe pour dire attendre et espérer.
n’était qu’immobile attente, tantôt confiante, tantôt naïve, de l’avènement d’un Bien, d’un événement favorable, gratifiant, bénéfique. D’ailleurs, une langue telle que l’espagnol, n’a qu’un seul verbe pour dire attendre et espérer.